Je (F31) suis avec mon copain (M32) depuis 9 ans maintenant. Nous nous sommes rencontrés au lycée et à cette époque là déjà il buvait beaucoup, et finissait souvent en piteux état. A cette époque ça ne m’a pas interpellé, parce qu’on était jeunes, et comme tous les jeunes on ne savait pas boire.

Le problème, c’est que plus il vieillit, plus j’ai l’impression que ça empire. Tous nos amis (et moi aussi) on a appris à boire avec modération, à rester maître de nous-mêmes en soirée… bref, comme des trentenaires classiques.

Mon mec se comporte encore comme un adolescent de 18 ans lorsqu’il boit. Il ne sait pas s’arrêter, soit il finit par s’endormir ivre mort, soit il se met en danger (exemple: s’allonger en plein milieu de la route, perdre toutes ses affaires) ou totalement con. Et c’est impossible de lui faire entendre raison à ce moment là.

Il boit aussi en semaine. Avec des amis, ou même tout seul. Ce n’est « que » de la bière mais comme la première bière entraîne la deuxième, puis la troisième, etc… Je me rends compte qu’il peut facilement boire 2L ou 3L tous les soirs, surtout si je ne suis pas là pour le stopper. Les soirs où il ne boit pas, il reste devant le canapé à regarder la télé, il est de mauvaise humeur.

J’en ai beaucoup discuté avec lui, et il est totalement dans le déni. Je lui ai demandé de tenir un mois sans boire une goutte d’alcool… il n’a tenu que deux semaines. Il ne veut pas consulter de professionnel, il pense qu’il n’a pas de problème et que c’est moi qui exagère (je précise que tous ses amis pensent la même chose que moi, mais personne ne se bouge pour lui dire).

Je précise qu’il a un travail stable, pas de traumatisme d’enfance (sa famille est super), il est bien entouré avec ses amis, il a de l’argent. Quand je lui demande ce que lui apporte l’alcool, il dit que c’est de ma faute, parce que je ne veux pas faire de « gros » projets avec lui (me marier, acheter une maison, faire un enfant…). C’est vrai que je ne veux pas de ça, mais c’est justement à cause de son problème d’alcool que je ne veux pas m’engager plus sérieusement avec lui.

Il est totalement dans le déni et m’a fait comprendre qu’il préférait que notre relation se termine, plutôt que d’arrêter l’alcool. Les seules fois où il semble joyeux et attentionné avec moi, c’est quand il a bu.

En fait, je crois qu’il ne veut pas consulter parce qu’il se sent INCAPABLE d’arrêter l’alcool pour toujours. Il me dit qu’il faut juste qu’il arrive à mieux gérer sa consommation, à se limiter à quelques verres. MAIS il n’y arrive absolument pas, et il s’énerve quand je lui fais remarquer.

-> première question : à ce stade, pensez-vous qu’il pourrait réussir à limiter sa consommation de lui-même, ou un sevrage total et définitif est nécessaire ?

-> deuxième question : faut-il que je le quitte ? J’ai vraiment tout tenté et je sais que ce n’est pas en mon pouvoir de l’aider. Ça me brise le cœur que l’alcool gâche 9 ans de relation, mais je dois aussi penser à moi. Alors… je suis perdue.

Autre précision : son grand frère a du faire un sevrage alcoolique. Je ne sais pas si l’alcoolisme est génétique mais je préfère le mentionner.

Il y a peu de temps je suis sortie d’une sorte de « début d’alcoolisme » fin je buvais depuis mes 15 ans parce que mon premier patron d’apprentissage m’a embarquer la dedans et que chez moi sa allais pas très bien donc j’étais plus influençable d’autant plus que mon beau père m’avais déjà fait boire et que j’avais déjà étais ivre. Enfin bref sa a durer plus d’un ans comme sa entre boire tout les jours au travail et finir souvent bourré à rentrer chez moi et reboire avec mon boire + sortie en boîte /bar avec mon bp. Ce qui fait que je ne sortais jamais de sa jusqu’à un jour où sa a était vraiment trop loin et on m’a tout fait arrêter d’un coup du coup des que j’avais une « occasion «  disons que je refusais pas spécialement et que j’avais acheter une bouteille actuellement planté sous mon meuble à laquelle j’ai pas toucher depuis 4 mois. Je me suis d’ailleurs mit à cette période là avec mon copain que je connaissais avant et qui sais que bon je refuse pas spécialement un verre et bon j’ai essayer d’arrêté donc ce qui fonctionne plus ou moins en ce moment et je vais chez des amis avec lesquelles j’avais l’habitude de boire avant et il m’a clairement dit qu’il ne me faisait pas du tout confiance pour ne pas boire plus qu’un verre et je me sens vraiment mal qu’il ai cette idée alors que depuis qu’on est ensemble je n’ai bus que deux verre d’alcool et que je fait tout pour ne pas y retoucher ou très peu

Bonjour,

J'écris sur la santé mentale et je travaille en ce moment sur un article sur le tabou des effets des traitements sur la sexualité et la difficulté d'en parler avec son médecin.

De nombreux patients arrêtent leur traitement (pour soigner leur addiction, mais aussi la dépression et autres troubles psy) à cause de ces effets secondaires, sans oser l'évoquer en consultation. Je cherche des témoignages (anonymat total garanti).

Le but est de mettre le sujet sur la table pour qu'il ne soit plus tabou, et de sensibiliser les soignants à la question, car ils n'abordent pas toujours cette question avec leurs patients.

N'hésitez pas à me contacter en privé. Merci !

Aux fils de mois, je me suis analysé. J'ai une addiction au sucre, au snus (depuis 8ans) Et au cannabis (je fume 1 ou 2 par soir) Aujourd'hui j'ai perdu des économies au casino. C'est ce déclic qui m'a ouvert les yeux sur mes addictions à la dopamine. Pour moi toutes ces addictions sont liées, la dopamine. Alors c'est décidé, dès demain matin. Je stop tout ça, j'en ai marre de cette spirale. Et oui j'ai décidé de tout arrêter en même temps. Je m'autoriserais 1 boisson sucré par jour seulement le week-end. Le reste c'est un arrêt complet Ça ne va pas être simple, mais le fais d'en parler ici, va sûrement m'aider Courage à tous

Je fume depuis environs 6 ans et je voudrais arrêter.

Seulement voilà, si j’ai envie d’arrêter ce n’est pas pour des raisons financières ou par inquiétude pour ma santé mais parce que je réalise que ça dérange particulièrement les gens autour de moi (en particulier ceux qui essaient eux mêmes d’arrêter) et je me dis que quand même ça serait cool d’avoir quelques euros en plus à la fin du mois.

J’ai commencé au lycée parce que j’étais une personne extrêmement stressée et que ça me permettait de me calmer et de m’occuper les mains.

Ça me permettait aussi (et me permet toujours) de me sentir moins inadéquate quand je suis dans un groupe en « compensant » ma bizarrerie naturelle. C’est assez difficile à expliquer mais en me concentrant sur la cigarette, je n’avais pas à réfléchir à quoi faire de mes mains, où regarder avec mes yeux, etc.

J’ai essayé de vapoter et de mâcher des chewing gums mais ça ne marche que sur le court terme. Je me suis aussi trouvée dans une situation où j’ai du arrêter pendant trois mois, à la suite desquels je n’avais plus la pulsion de fumer, mais j’ai repris pour gérer le stress.

Du coup comment arrêter si je n’en ai pas envie ? Merci d’avance pour vos réponses.

Bonjour à tous.tes !

Je suis un homme de 32 ans, j'étais poly addict depuis l'age de 16 ans. Détournement de médicaments: codéine, tramadol, oxycodone, quelques benzos, cannabis, alcool, tabac et rilatine... Ce fut ma dope pendant un moment après une détresse amoureuse stupide lors de l'adolescence et le sentiment que ma vie ne va conduire à rien.

Jusqu'à mes 26 ans je continue ces usages néfastes. Ma plus grosse addiction était la cigarette à ce moment là et j'avais stoppé le principal, dont le tramadol que j'abusais beaucoup pour avoir des performances motivationnelles dans mon quotidien d'esclave du salariat. À la fin j'étais juste un usager quotidien du tabac, d'alcool et de cannabis fumé.

À mes 29 ans j'me suis retrouvé seul chez moi après une rupture et ne fréquentant plus mon ex fumeuse de tabac j'me suis forcé à stopper le tabac mais surtout et d'abord l'alcool car l'alcool me donnait beaucoup envie de fumer la clope !

Pour soulager mes cravings surtout après le souper je me faisais du thé mais surtout l'ivresse du cannabis vaporisé m'aidait à tenir bon.

Je me suis détaché du tabac complètement mais je vaporisais tous le temps le cannabis et puis je me suis mis à la natation, une fois la semaine, puis deux fois la semaine et ici trois fois par semaine en moyenne (et j'adore ça).

Ayant besoin de mes poumons pour la natation j'me suis mis à cuisiner avec mes restes de cannabis déjà vaporisé des cookies. J'en étais plus qu'aux edibles à la fin, c'était fort mais si je mangeais la bonne quantité je savais avoir un bon effet sur toute la journée.

Mais ici j'en ai eu carrément marre, après une dernière virée avec des potes et ma chérie à Amsterdam, j'ai terminé mes cookies après et me voila complètement clean depuis 30 jours avec test de pisse à l'appui.

Ici j'étudie le Néerlandais et mon permis auto pour aller plus loin dans ma carrière professionnelle.

Ce qui m'a beaucoup aidé, sachez le, c'est de m'éloigner des mauvaises personnes qui me tiraient vers le bas.

Prenez soin de vous !

I been smoking weed everyday 5 years ago when me and my ex would always argue I got dependent on it I been trying quit for the past 2 years but I haven’t been able too, a lot of people say it’s so easy and it’s not easy for me. I don’t drink or anything just weed but yet why does it feel like I can’t over come this addiction ? Any tips

Je vous screen un jour au milieu de la semaine mais comme vous voyez le reste ressemble au même temps d’écran… c’est vraiment terrible, je passe pas moins de 22h par jour uniquement sur mon téléphone… et cela continu du depuis 1 mois depuis que j’y fais attention…

Le problème c’est que je travail aussi grâce à mon travail, mais ce serait mentir de dire que je travail 24h/24h sachant que je fais vraiment plus rien comme projet et j’avance plus du tout dans ma vie….

Salut à tous,

En ce moment j'essaye de devenir la meilleur version de moi même en désexualisant mon cerveau pour m'adonner à des loisirs plus sains et plus productif que la masturbation, comme, mes passions, le sport et partir à la conquête de vraies femmes irl. Je veux que ma dopamine devienne un véritable outil et cesse d'être un antistress éphémère qui me fait stagner...

Seulement voilà, il y a un hic : je n'ai que peu de projets et de loisirs vraiment concrets. Le sport pourquoi pas, mais pas immédiatement en salle, c'est impossible. Pour tout vous dire, je suis autiste, agoraphobe et pour couronner le tout, je suis vraiment pas beau, les rapports sociaux c'est pas mon délire quoi... Je pensais essayer de bosser sur moi en solo avant de me heurter si violement aux jugements des autres

Je pensais me mettre d'abord à courir pour perdre du poids, faire des haltères à la maison et pourquoi pas étudier les sports de combats entre autres activités basé sur l'auto-défense et le self contrôle

Mais je ne sais ni par où commencer, ni si je vais bien savoir m'y prendre pour peu que j'arrive à sortir de cette hésitation et stagnation

Ensuite, viens le plus embêtant. Le projet qui me tient à coeur depuis si longtemps pourrait bien s'avérer être une nouvelle spirale infernale... J'ai vraiment hyper envie de me consacrer à l'écriture et au dessin de... bande dessinées... érotiques, alors j'ignore ce que vous en pensez, mais j'ai peur que cela entre en contradiction avec mon processus de transformation.
Enfaite, je sais dessiner et je dessine même pas mal du tout. Je possède aussi des talents littéraires notables, mais je sais pas pourquoi, à part dessiner du cul j'ai vraiment pas d'idée et là je me pose des tas de question.

Est ce que ma lubricité est inhérente à ma personne ou dois je réellement remettre ça sur sur le compte d'un phénomène social ?
Ensuite, puis je m'adonner à ce projet sans me remettre méchamment à sécréter de la dopa h24 et m'adonner à la branlette compulsive ?

Il m'arrive de m'intéresser à l'épouvante, aux médiéval fantastique et de vouloir aborder des sujets qui m'importent, mais, j'en reviens toujours à cette démangeaison de lorgner vers des fables sexuelles explicites...

Pitié, me dites pas que je suis un cas perdu, dites moi qu'il y a une sortie de secours et si vous avez des idées susceptibles de m'aider.

A vous lire

Salut je voulais témoigner car beaucoup de gens galèrent avec leurs addictions. J ai commencé la cigarette à 10ans ,l alcool à 12ans et le pétard à 13ans ,j ai 43ans et me plaît dans cette situation,je suis aussi sous traitement de substitution opiacé. Je ne supporte pas les 2 molécules proposées la buprenorphine et la methadone je suis donc passé à l oxycodone, et oui! Pour moi c est le paradis . Je voulais savoir si il y a des personnes dans mon cas pour pouvoir discuter un peu. Merci

Bonsoir, alcoolique depuis presque 16 ans et prochainement en cure, comment vit-on un sevrage alcoolique ?

Je voulais vous parler de ma relation avec l’alcool.

J’ai commencé très tôt, même si je n’ai pas vraiment de souvenirs clairs de mon enfance à cause de traumatismes. Ma première vraie cuite, je crois que c’était vers 14 ans.

Avant ça, j’ai bu du panaché, du vin lors des repas de famille — on vient d’une famille campagnarde, c’était assez naturel — puis j’ai bu de l’alcool mondain, en soirée toujours accompagné de façon récréative.

Mais avec le temps, ça a changé de sens. L’alcool est devenu un échappatoire.

Aujourd’hui, je suis un addict à l’alcool. J’y pense tous les jours.

Je ne bois pas pour le goût, ni pour le plaisir. C’est pas ça. Je bois vraiment pour me mettre dans un état second, parce que mentalement, ça ne va pas.

Et vous savez quoi ? Je bois les bières les moins chères, les plus fortes. Parce que pour moi, il est de même avec l’alcool type vodka, que je bois pure ou bien coupé à l’eau car j’aime ce goût ignoble, c’est l’expression que j’utilise. C’est les meilleures combinaisons « qualité-cuite » que j’ai reussi à trouver

L’alcool, c’est une substance qui agit sur tout le corps. Il peut abîmer le foie, causer des troubles digestifs, des inflammations, des douleurs, et même affecter le cerveau, aggravant l’anxiété, la dépression, et d’autres troubles mentaux.

Avec le temps, le corps s’habitue à cette consommation, mais ça finit par s’abîmer sérieusement.

Arrêter brutalement peut entraîner un sevrage très dangereux. Ce sevrage, c’est un ensemble de symptômes physiques et psychiques comme des tremblements, sueurs, anxiété, insomnies, et dans les cas sévères, des crises d’épilepsie, un delirium tremens, et malheureusement, ça peut mener à la mort si on ne se fait pas accompagner médicalement.

C’est pour ça qu’on recommande toujours un suivi médical quand on arrête, surtout si la consommation était lourde.

Moi, j’ai vécu ce sevrage à ma manière, avec mes propres difficultés. Pour l’instant, je ne suis pas aidé, parce que j’ai vraiment honte de ça, et je ne suis pas encore en capacité d’aller voir des addictologues ou d’aller à des réunions d’Alcooliques Anonymes.

Quand je parle de ma consommation, je me considère comme alcoolique depuis très longtemps, malheureusement.

L’alcool est devenu un exutoire, une manière pour moi de gérer ce que je ressens, même si c’est destructeur. L’alcool est la drogue qui tue le plus de personne dans le monde que ce sois lié au problème de santé ou bien les accidents qu’il arrive lorsque des personnes sont alcoolisé (accident de voiture).

Je voulais juste partager ça avec vous, parce que c’est ma réalité.

Bonjour à toutes et à tous,

Je me permets de poster ici car je suis en recherche d’un cadre sécurisé et sérieux pour travailler sur une dépression résistante, ancrée depuis l’enfance, avec un fond de traumatisme.

J’ai commencé à explorer de façon très ponctuelle les états modifiés de conscience à travers des truffes psilocybine, en solo, dans un environnement très cadré, et cela m’a ouvert des pistes importantes.

Mais j’ai conscience que ce genre d’exploration peut aussi réactiver des zones sensibles, et je souhaite maintenant être accompagné — non pas dans une optique “récréative”, mais clairement thérapeutique et introspective.

Je suis à la recherche de retours d’expérience (positifs ou non) de personnes ayant été accompagnées en France ou ailleurs dans ce genre de démarche, ou ayant trouvé un professionnel formé à l’accompagnement à l’intégration de ce type d’expériences.

Bien sûr, je sais que le cadre légal est strict en France, donc je parle bien ici d’un échange d’expérience, ou de discussions autour du cadre, de la préparation, ou de l’intégration, pas de demande de substance.

Merci d’avance à celles et ceux qui pourront partager un peu de leur parcours, ou m’orienter vers des lectures / structures / personnes formées (même à l’étranger). 🙏

Bonne journée à vous tous.

Avant de commencer, merci pour l’engouement autour de mon premier post. +600 en 15h : j’ai encore du mal à réaliser.

Pour toute nouvelle habitude, les premières 24 heures sont les plus importantes, et les plus compliquées. D’autant plus quand on parle de NoFap.

Pour celles et ceux concernés ou juste curieux, voici le lien d’un deuxième article pour fêter mon premier jour de sobriété. Il s’appelle : « L’enfer des 24 premières heures sans porno : comment y survivre ? »

Merci pour votre attention

Salut ! J’ai 20 ans et je suis un ex-addict à la pornographie (sobre depuis le 03/07/2025). Ce n’est pas la première fois que j’essaie, mais je n’ai connu que les rechutes.

C’est pourquoi j’ai vu grand pour cette nouvelle tentative, avec un objectif d’un an de sobriété.

Croisé avec mon ambition de devenir un grand écrivain, je partage cette aventure via des articles quotidiens sur la plateforme Substack.

Si vous êtes intéressés, voici le lien de mon dernier article abordant, à mon sens, le premier frein à la sobriété.

Merci.

J’ai 27 ans et je suis polytoxicomane depuis de nombreuses années maintenant, depuis plus de un an (en plus de mes autres consommations illégales et prescrites par mes psy) je consomme minimum 1g de Ketamine seul enfermé chez moi…

Et j’ai eu la consommation de trop.

Impossible de dire quel jour c’était. Une journée comme les autres. Je suis seul dans mon appartement déjà defoncé, ajun depuis 2 jours, enchaînant les traces comme habituellement afin d’anesthésier ma conscience, ma réalité et mes émotions momentanément.

Je ne dose jamais mes prise elles sont toujours le plus gros possible ou que je suis capable d’inspirer. Cette fois, quelque chose va changer. Les ressenti commencent à venir, la voix dans ma tête se tais, je commence à avoir des hallucination visuel tout bouge autour de moi, je vois flou je dois fermer un œil pour voir mon téléphone ou lire. Je commence à être tout anesthésier physiquement impossible de me lever ou de bouger, je suis à en caleçon par terre dans mon appartement. Tout se met à vibrer énormément, mes yeux révulsent et se ferment. Je sombre rapidement en K-hole; c’est un état de dissociation total provoqué par un surdosage de ketamine. Je suis seul en train de perdre le contrôle total de moi même. Je n’ai aucune aide extérieur si besoin ou qu’il m’arrive un problème. Personne ne sais ce qu’il se passe chez moi.

Mais ce K-hole-là n’était pas comme les autres. Je suis en pleine overdose et tout s’efface.

Je perds connaissance. Je suis à moitié nu, inconscient sur le sol. Mon corps ne répond plus, mon cœur ralentit, ma respiration aussi. Je me sens petit à petit partir.

Je sens mon esprit quitter mon corps. J’ai l’impression d’être allongé sur le dos regardant le ciel noir, vide et silencieux. C’est doux, léger, irréel. Comme si ma conscience s’élevait au dessus de moi sans retour possible.

Autour de moi : le silence. Un noir immense, apaisant. Comme une nuit d’été sans étoiles. Je ressens une plénitude indescriptible.

Et puis je comprends : ce n’est pas juste un trip.

Je suis en train de mourir.

Mon corps est figé. J’ai super peur je crois, j’essaie de crier à l’aide, mais je n’ai plus de voix, j’essaie de bouger, ressentir quelques choses, rien, j’essaie d’hurler et de me réveiller je crois. Ma conscience continue de s’éloigner. Tout mon être se fragmente, se dissout, petit à petit dans ce ciel noir.

Puis, une voix résonne : « Tu es en train de mourir. Tout va bien. Est-ce que tu es prêt ? »

Dans un dernier souffle intérieur, je réponds mentalement à cette voix supérieur: « Oui. »

Et je le pense. Je veux partir maintenant. Je me sens prêt à être libéré et à mourir. Mon corps se déchire entièrement en s’envolant loin de mon corps mort. Je le vois en mille morceaux avec mes bras et mes jambe loin de mon torse, je ne me rappel pas voir de tete ou de visage, l’image n’est pas gore c’est comme si mon corps était un simple bout de papier qui se déchire. Il part loin dans se silence irréel et reposant, je me sens bien dans cette sensation. Et plus rien, le noir total, ma conscience a disparu.

Mais il y a comme un rembobinement arrière super rapide ma consience reviens dans mon corps et me frappe de plein fouet en plein cœur dans ma poitrine.

D’un coup, je prends conscience : je ne sais pas depuis combien de temps je suis allongé là, inerte. Mon cœur bat à peine. Je ne respire plus.

Et là, la panique je suis terrifier par quelque chose inconnu. Une peur absolue me traverse.

Je me réveille en sursaut, comme si je tombais de dix mètres. Une énorme bouffée d’air me traverse. Mon cœur s’emballe. Je suis trempé, je tremble, je suffoque. Je me met sur le côté la tete penché vers le sol, je coule de transpiration par goutte au sol. Une envie énorme de vomir et un poids énorme m’écrase la poitrine et le cozur.

Je comprends que je viens de revenir d’un endroit où peu reviennent.

J’ai vu la mort de près. J’ai été spectateur de ma propre fin.

Je ne sais pas si ça a duré deux minutes ou deux heures. Peu importe.

Depuis ce jour, quelque chose a changé.

Je ne consomme plus pour m’anesthésier.

Je consomme pour disparaître.

Bonsoir a tous deja, le jour ou j’ai fêter mes 25 ans (ya 2 semaines) j’ai commencé l’addiction officiellement, le move le plus stupide que j’ai fais de ma vie et j’en suis conscient mais il faut vous mettre dans le contexte d’abord. Depuis toujours je n’ai jamais ete satisfait de moi même et j’ai commencé une depression en 2020 et je vis toujours avec elle et j’ai même des idées noires pour vous dire. Les cigarettes, joints, alcool j’ai toujours jamais aimer ça genre depuis le collège, lycée, univ a chaque fois que j’inhalais de la fumée ou je goûtais a l’alcool je vomissais direct et j’avais la tête qui tournait, mon corps refusait ces substances et j’en été heureux. Je me disais que je suis epargée et quand jamais ça m’arriverait, maintenant avec ma depression je voulais juste un moment de ma vie ou j’etais pas conscient d’en avoir une, je voyais les gens dépressif noyer leur problème dans l’addiction et moi javais même pas le luxe de me droguer j’étais obligé je vivre 24h avec. Récemment j’ai rencontré une meuf qui fumait bcp du coup j’ai fumais avec elle, les premières cigarettes, joint toujours la même reaction mais je m’efforçais jour apres jour et puis un jour juste comme ça mon corps a décide d accepter la fumée de la cigarette et joints, jnai pu enfin ressentir l effet que provoque une cigarette ou joints et en toutz logique j’ai aimer l’effet mais c’etait toujours ce que je rechercher genre oui c’est bien comme effet mais j’etais pas vraiment interessé du coup j’ai continué quand même a fumer. Le problème c’est que dernièrement ni la cigarette ni les joints me font l’effet du debut c’est a dire que mtn je fume un packet de cigarettes par jour et un joint chaque soit mais avec 0 effet juste par habitude ce qui encore plus stupide pcq me diriais vous si tu ressens plus l’effet bah arrete Bah c’est ça le problème que j’ai aujourd’hui, j’achète chaque jour un packet de cigarettes mais je les fume juste par habitude ni rien Avez vous des solutions pour moi ?

Bonjour,

Mon meilleur ami (H33) a d'importants problèmes d'addiction depuis plusieurs années. Alcool et 3MMC en sniff principalement, qu'il consomme dans des contextes festifs, ou même, et de plus en plus souvent, seul dans sa chambre. Pas de pratique de chemsex à ma connaissance. La consommation est quasi quotidienne.

Je veille au grain de loin (j'habite dans une autre région). J'ai déjà essayé de le pousser à en parler à un professionnel de santé, doucement, fermement ces dernières années, il ne veut pas. Je sais qu'on peut pas le forcer mais je tiens trop à lui pour l'abandonner.

L'année dernière il a consulté une psychiatre qui lui a fait un courrier pour qu'il se rende à un CSAPA (celui du 18eme je crois). Il ne veut pas y aller car selon lui ils ne voudront pas le prendre en charge, blablabla les crackheads de la Chapelle passeront avant lui. Mais il n'a même pas essayé. Dans sa tête il n'y a qu'un CSAPA à Paris, alors que j'en ai deniché une 15aine d'autres en 2 secondes sur Google. Dans le fond je pense qu'il est juste dans l'évitement et a peur d'y aller.

Dernièrement lui même admet que le problème le dépasse et envisage de se faire aider : il préfère s'isoler chez lui pour taper après le travail plutôt que de faire autre chose. C'est un signe alarmant selon moi. Ses conso ont également des conséquences sur ses relations amoureuses / amicales. Le travail est épargné, c'est même quelque chose dans lequel il se réfugie de manière un peu addictive aussi. Pour éviter ses émotions, ses angoisses et d'être face à lui même.

Hier soir j'ai forcé un peu par téléphone en essayant de lui faire comprendre qu'il était urgent qu'il prenne soin de lui et que j'étais très inquiète pour sa santé mentale et physique. Il a evoqué de lui même l'idée d'une cure de désintoxication, ce que j'ai vivement encouragé ! Puis il m'a dit "oui oui, mais... Après mes vacances // après ma promotion // après [insérer une excuse absurde"...

Voilà le topo. mon idée pour l'instant serait de lui proposer d'autres structures à Paris où il pourrait au moins commencer à en parler à quelqu'un. Une asso de prévention ou que sais-je (à Lyon par exemple je suis déjà allée dans une structure qui s'appelle le Griffon, et j'avais pu parlé avec un gars qui était juste chargé de prévention et ça m'avait fait du bien !)

Si vous avez des recommandations, je suis toute ouïe 🫰

Bonjour :)

Ma compagne a arrêté du jour au lendemain le tabac et le cannabis car elle a subi une chirurgie lourde ( le 12/06 exactement). Elle fume depuis très longtemps, environs 1 paquet et demi par jour et des joints tout au long de la journée du matin au soir . La première semaine comme les suite post op ont été très difficiles, l’envie de fumer ne s’est pas ressenti ( et physiquement c’était de toute façon impossible). Mais ensuite l’envie de fumer à nouveau s’est fait de plus en plus forte et cela fait deux/ trois jours qu’elle a des maux de ventre, des douleurs intenses à l’estomac, des vomissements, nausées, diarrhée, constipation. Elle ne dors pas plus de 10-20 minutes d’affilées.

Elle vomi beaucoup de ce qui ressemble à ce qu’elle pouvait tousser et moucher auparavant lorsqu’elle fumait.

Est ce que cela est déjà arrivé à l’un ou l’une d’entre vous suite à un sevrage brutal du tabac et/ou du cannabis ?

Pour information suite à sa chirurgie elle a été 10 jours sous antibiotiques, et sauf depuis deux jours car elle vomi tout ce qu’elle ingère , elle prenait du paracétamol et une gélule de lamaline le soir ( opium et paracetamol).

Je vous remercie pour vos retours !

J'ai fumé pendant 10ans tous les jours, j'ai essayé plusieurs CBD pour m'aider à arrêter et j'ai vu un site qui vend du CBD "gustatif"

Si quelqu'un connaît ce terme et qu'il peut m'éclairer à ce sujet ?

J'ai écrit toxique(s) ; 10 chapitres en forme de descente aux enfers, une plongée sans oxygène dans la psychose, les drogues dures et les restes d'un amour mort.

Si vous avez un peu de temps pour cette lecture, je serai curieux et reconnaissant d'avoir votre avis.

Bonjour, J'ai des problèmes d'addiction depuis plusieurs années. J'ai commencé par le cannabis vers 17 ans (29 aujourd'hui), ça a enchaîné avec l'alcool et la cocaïne.

J'ai arrêté la weed et la C depuis 3 semaines, donc ma consommation d'alcool a beaucoup augmenté, ce qui ne me dérange pas tellement parce que c'est ce qui a le moins d'impact sur mon moral (je viens d'être diagnostiqué bipolaire et je sors d'une dépression de plusieurs mois).

J'avais supprimé/bloqué tous les numéros de dealos qui livrent en bas de chez moi pour éviter de racheter. Mais je dois encore être dans leur base de données, parce que je viens de recevoir un SMS de leur part, avec livraison en 45 minutes.

Je veux vraiment ne pas rechuter, mais je suis seul à l'appart, et maintenant que la possibilité d'acheter est là, je tourne en rond en essayant de me convaincre de ne pas acheter de la C. J'ai voulu supprimer le message mais je n'arrive pas à m'y résoudre.

Je sais que ça ne m'apportera rien de bon, que c'est juste une mauvaise idée, mais je sais pas si je vais réussir à garder le cap que je me suis donné.

Si vous avez des conseils pour éviter de déconner, je suis preneur.